investisseurs se prenant la tête face aux difficultés rencontrées avec le crowfunding immobilier
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Crowdfunding : Le Pire des Investissements ?

Le crowdfunding a longtemps été perçu comme une alternative accessible et innovante pour diversifier ses investissements. Attirant de nombreux particuliers, ce type de financement participatif promettait des rendements attractifs tout en soutenant des projets ambitieux. Mais, après un engouement massif, de nombreux investisseurs se heurtent aujourd’hui à la réalité : retards, difficultés de vente et retours sur investissement souvent décevants. Pourquoi cette situation, et quels sont les risques du crowdfunding que l’on découvre souvent trop tard ? Décryptage.

Crowdfunding immobilier : des promesses séduisantes 

Le crowdfunding s’est imposé ces dernières années comme une tendance incontournable dans le paysage des investissements alternatifs. Plusieurs plateformes spécialisées ont vu le jour, comme La Première Brique en 2019, offrant la possibilité de financer des projets immobiliers de petite ou moyenne envergure. Avec des rendements souvent attractifs, oscillant entre 7 % et 10 %, et des durées de placement relativement courtes (généralement entre 14 et 24 mois), le crowdfunding est rapidement devenu une option de diversification pour de nombreux investisseurs.

Cependant, la montée des taux d’intérêt et les difficultés économiques récentes ont changé la donne. De nombreux projets financés, notamment en 2022, sont toujours en attente de remboursement, laissant les investisseurs dans l’incertitude quant à la récupération de leur capital

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Des retards fréquents dans les projets

L’un des problèmes majeurs du crowdfunding réside dans les retards que rencontrent de nombreux projets. Les porteurs de projets promettent souvent des échéances irréalistes, poussés par l’enthousiasme ou la pression de lever des fonds rapidement. Or, la réalité du marché (négociations avec des partenaires, obtention de permis ou imprévus économiques) peut entraîner des décalages considérables.

Exemple concret : Un investisseur ayant financé un projet immobilier prévu pour être livré en 2022 pourrait encore attendre en 2024 que les clés soient remises. Pendant ce temps, les rendements promis ne sont pas versés. Les emails de demande de prolongation des délais s’accumulent, et les investisseurs se retrouvent à voter pour accorder plus de temps sans avoir vraiment d’alternative.

Les porteurs de projets peinent à vendre

Un autre problème récurrent, souvent négligé, est la difficulté qu’ont certains porteurs de projets à vendre le bien ou à finaliser le produit qu’ils ont promis. En effet, même après avoir terminé un projet immobilier, les porteurs de projet peuvent rencontrer des délais bien plus longs que prévu pour vendre les lots, surtout lorsque le marché ralentit.

Exemple concret : Dans le secteur immobilier, certains promoteurs ne parviennent pas à vendre les appartements qu’ils ont construits, à cause de la montée des taux d’intérêt qui freine les acheteurs. Résultat : l’argent investi est bloqué, et les remboursements sont retardés de plusieurs mois, voire années.

Emails de prolongation et annulation de pénalités

Dans ces situations, les investisseurs reçoivent régulièrement des emails sollicitant leur vote. Les porteurs de projet demandent alors souvent des prolongations des délais et, dans certains cas, des annulations de pénalités. Face à ces demandes, les investisseurs sont souvent contraints d’accepter, car refuser risquerait de précipiter un défaut total du projet.

Le problème ? L’investisseur perd la main sur la rentabilité et le contrôle de son placement. Ces ajustements non prévus sont de plus en plus fréquents en ce moment.

Des rendements qui tardent à arriver, voire disparaissent

L’un des arguments les plus attractifs du crowdfunding est la promesse de rendements élevés, souvent entre 7 % et 10 %. Toutefois, les porteurs de projet repoussent souvent les dates initiales de remboursement en raison des retards de livraison, des difficultés de vente et des ajustements financiers.

Dans certains cas plus graves, le projet échoue complètement, et les investisseurs perdent une partie, voire la totalité, de leur capital. Cela peut notamment se produire si le porteur de projet dépose le bilan ou que le marché ciblé s’effondre.

Que retenir ? Comment se protéger ?

Le crowdfunding n’est pas sans risques, bien qu’il ait été massivement promu comme un investissement accessible et potentiellement lucratif. Avant de se lancer, il est essentiel de bien comprendre le projet, d’évaluer la solidité du porteur de projet, et de ne jamais investir une somme que l’on ne peut se permettre de perdre.

Pour éviter ces désagréments, diversifiez vos investissements, renseignez-vous sur les plateformes et examinez attentivement les conditions des projets.

Conclusion

En conclusion, si le crowdfunding peut encore être une voie d’investissement intéressante, les risques du crowdfunding ne doivent pas être ignorés. Il est crucial pour les investisseurs de bien évaluer la solidité des projets. Ces types de placements, bien que prometteurs, ne sont pas toujours sans failles. Un investissement mal maîtrisé peut rapidement se transformer en une source de frustration et de perte financière.

Cécile

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